L'équipe des facilitateurs dans le dialogue inter-burundais, composée de l'Union africaine (UA), de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) et des Nations Unies, ont réuni des parties prenantes aux élections de 2015, mardi à Bujumbura, pour relancer ce processus. La Communauté est-africaine (CEA) doit rejoindre l'équipe des facilitateurs ce mercredi.

La rencontre de mardi s'inscrit dans le cadre du Sommet des Chefs d'Eat et de Gouvernement de l'UA, du 13 juin 2015, dont le communiqué recommandait la reprise du dialogue entre toutes les parties burundaises  dans un délai d'une semaine après "l'adoption dudit communiqué, sous la facilitation de l'UA, des Nations Unies, la CEA et la CIRGL, avec le soutien des membres concernés de la communauté internationale".

Vendredi dernier, le Secrétaire général des Nations Unies a salué le communiqué issu de l'UA et a demandé à son Représentant spécial et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, d'offrir de bons offices au Burundi en appui aux efforts régionaux visant à réduire les tensions et à aider les Burundais à régler leurs différends pacifiquement.  "Le Représentant spécial Bathily travaillera en étroite collaboration avec l'Union africaine, la Communauté est-africaine et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs", a indiqué le porte-parole du Secrétaire général, qui a, par ailleurs, exprimé sa gratitude à son Envoyé spécial pour la région des grands lacs, Said Djinnit, pour ses efforts inlassables, en mai et juin de cette année, en vue de facilité en toute impartialité le dialogue entre les parties prenantes burundaises.

La rencontre de mardi a réuni des partis d'opposition, la société civile, les leaders religieux et deux anciens chefs d'Etat. Le Gouvernement et le parti au pouvoir ainsi que les formations politiques alliées n'ont pas pris part à cette première session.