Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur le Burundi

5 juin 2015

Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur le Burundi

Le Secrétaire général demeure préoccupé par le risque que la violence s’aggrave davantage au Burundi. Il réitère son appel au calme et à la retenue.

Le Secrétaire général exhorte les autorités burundaises à respecter leurs engagements internationaux en matière de droits de l’homme, y compris le droit de réunion pacifique. Il appelle les autorités à veiller à ce que les forces de sécurité évitent le recours excessif à la force dans le traitement des manifestations et souligne que les personnes ayant ordonné ou commis des violations des droits de l’homme doivent rendre des comptes. Il note que le Conseil de sécurité a l’intention d’examiner les divers moyens à sa disposition pour préserver la paix au Burundi et s'assurer que les responsabilités soient établies.

Le Secrétaire général encourage les parties burundaises à reprendre sérieusement le dialogue politique consultatif facilité par son Envoyé spécial, Saïd Djinnit. Il espère que les parties au dialogue mettront en œuvre sans délai les mesures de confiance déjà convenues.

Le Secrétaire général continue de travailler avec les dirigeants de la région et d’autres dirigeants sur la crise politique au Burundi. À cet égard, il accueille avec satisfaction le Communiqué du 31 mai du Sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), et exhorte à mettre rapidement en oeuvre les mesures qui aideront à créer les conditions pour la tenue d’élections pacifiques, inclusives et crédibles au Burundi, telles que le désarmement de tous les groupes de jeunes armés affiliés aux partis politiques.

New York, 4 juin 2015