La Mission électorale des Nations Unies au Burundi démarre ses opérations

La Mission électorale des Nations Unies au Burundi démarre ses opérations
2 jan 2014

La Mission électorale des Nations Unies au Burundi démarre ses opérations

Vladimir Monteiro

Conformément à la résolution 2137 (2014) du Conseil de sécurité, la Mission d'observation électorale des Nations Unies au Burundi (MENUB) démarre officiellement ses opérations dans le pays le vendredi 1e janvier 2015 dans le but de suivre les élections de 2015 avant, pendant et après.

La MENUB est dirigée par l'Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Cassam Uteem, de Maurice, qui aura, entre autres tâches, d’engager au plus haut niveau les parties prenantes nationales, régionales et internationales. Il devra favoriser également une observation électorale internationale cohérente et  coordonnée des élections 2015. M. Uteem ainsi que le chef adjoint de la MENUB, M. Issaka Souna, du Niger, ont été nommés par le Secrétaire général des Nations Unies, le 10 novembre dernier.
La Mission a été mise en place à la demande du Gouvernement du Burundi et suivra le processus électoral à savoir cinq scrutins qui se dérouleront entre mai et septembre 2015. Il démarre par les législatives et les communales, le 26 mai, suivi du premier tour de la présidentielle, le 23 juin, et dont le second tour - si nécessaire – a lieu le 27 juillet. Le 17 juillet, les électeurs burundais élisent les sénateurs et le processus électoral se termine le 24 août avec les élections locales (conseils de collines et de quartier).
Les Nations Unies ont fortement soutenu les deux derniers processus électoraux au Burundi. En 2005, alors que le pays venait de sortir d’une longue période de conflit, l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) organisait les scrutins tandis qu'en 2010, l’organisation a fourni une assistance multiforme. Le Représentant spécial du Secrétaire général était membre du comité consultatif stratégique chargé d’évaluer les aspects clés de l'assistance de la communauté internationale au processus tandis que le Fonds de consolidation de la paix (PBF) débloquait des fonds qui ont permis la production d’un million de cartes d'identité. Pour sa part, le PNUD, en plus de la mobilisation des fonds et de la coordination des fonds mis à disposition par la communauté internationale, il a fait partie de différents comités techniques chargés de suivre le processus électoral.